La Géorgie : c'est au bout de la route.
Fiers marcheurs partis de Vladikavkaz
ou Piatigorsk,
nous traversons la chaîne du Caucase pour arriver à Tbilissi par la route militaire. Le mont Kazbek est déjà loin derrière nous. |
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Merci
à Florence, Tsikha, Demuri, Natela, Afto, Ivan et tous les gens de là-bas. Merci du fond du coeur. |
** Avertissement ** |
La route militaire
Le défilé du Darial et le col de la Croix sont mentionnés dès l'antiquité par plusieurs chroniqueurs arabes, perses et grecs. Le passage a été emprunté tout au long des siècles à la fois par les caravanes et les envahisseurs. Au XIXeme siècle, après la pacification du Caucase par les armées tsaristes, la route reste peu sûre et les voyageurs qui s'y aventurent restent à la merci des brigands, des détrousseurs et des montagnards rebelles. Exilés au Caucase, Pouchkine et Lermontov ont composé avec lyrisme sur cette région, respectivement dans "Le prisonnier du Caucase" et "Le Démon".
La route suit, au départ, la vallée du tumultueux Terek, et est bordée de fortifications en ruines, rappellant les guerres muridiques. La frontière avec la Géorgie est située dans le défilé du Darial (1200 m), qui s'élève jusqu'à Kazbegui (1850 m). Le sommet du mont Kazbek est à 5047 m. D'après la légende, c'est là qu'Amirani, le Prométhée géorgien, aurait été enchaîné.
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Vladikavkaz
Cette ville au nom exotique est la capitale de l'Ossétie du nord (ex-Ordjonikidzé soviétique). La route s'élève et suit le précipice au fond duquel bouillonnent les eaux furieuses de l'Aragvi. C'est un endroit d'une âpre beauté, mais où il ne fait pas bon vivre ces temps derniers, comme vous l'apprendrez si vous atteignez (un jour) la Géorgie.
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Justement, c'est
par où ? Je me sens un peu perdu...
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